Est-ce que le rêve devient réalité?

L’amour donne des ailes. L’amour fait déplacer des montagnes. L’amour est la raison pour laquelle on se réveille avec un sourire radiant sur le visage et on s’endort avec une prière, dans le coeur, pour l’être aimé.

J’aimerais partager avec vous un poème que j’ai écrit avec une personne qui m’est très chère. Nous avons choisi d’écrire, tour à tour, les vers de ce poème selon nos états d’âme respectifs au moment de l’inspiration et ce, au fil des jours…

Ce petit projet à deux a fait fi de l’océan et du décalage horaire et nous a permis de vibrer au même diapason le temps de l’écriture.

Grâce à TOI, j’ai pris goût à la poésie et j’ai rêvé et rêvé. Tu es ma source d’inspiration et mon petit bonheur au quotidien. Merci pour le temps consacré pour notre premier petit poème et ta patience de me corriger des fois, moi la novice dans ce monde enchanteur.

Bonne lecture à toutes et à tous!

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Entre sable fin et Été indien,
Naquit la promesse d’un amour bohémien
Quand deux âmes rêvant chacune à l’autre rive,
Incandescaient de leur ferveur adorative.

L’instant vint où tout ce qu’ils désiraient ardemment :
Communier corps, cœur et âme, inlassablement
Exacerbés par toute distance abolie,
Fit croître en eux douce et raisonnable folie.

Les jours passèrent mélancoliques et accablants ;
Loin de ses yeux cuivrés, les siens perdaient leur luisant !
Et chaque nuit, mouillant l’oreiller de ses larmes,
S’ajoutaient à ses pleurs, de longs cris pleins d’alarmes.

Tout n’était plus que pénombre et soleils éteints !
Pourtant, parmi les ciels gris et rires défunts,
Fleurit à l’aurore, une folle envie
De caresses langoureuses menant leurs sens à l’euphorie.

Avec infinie tendresse, des lèvres il effleura le creux de ses reins,
La faisant tressaillir et perdre tous ses moyens…
Comme en un hamac où voguait la pensée,
Elle appariait sa main à sa chair délassée.

Son cœur battant, il s’abandonna doucement
À des vagues envoûtantes de plaisirs décadents :
Parvenu à leur but, ils en voulaient encore,
À présent que le Rêve était prêt à éclore.